lundi 24 mars 2014

21 et 22 mars 2014 :nom de code CANUSA

21 et 22 mars 2014 Nom de code : CANUSA

Ce matin du 21 mars c'est le grand départ, un dernier coup d'oeil à la météo nous indique que c'est toujours le bon moment pour effectuer ce long voyage, nous sommes fébriles. Levée de l'ancre à 8 h 30, le mercure affiche 21° et les vents sont à 7 noeuds du sud.

C'est en flottille de 5 bateaux que nous avançons à voile et moteur : Sagwa, Pinnacle, Magnolia, Eleanor Q et Compass Class. Nous avons choisi le nom de code CANUSA (contraction de Canada et USA) car nous sommes 2 bateaux canadiens et 3 états-uniens. 

Distance parcourue 151 miles marins (272 km) 
Durée : 26 heures
Vents : sur le banc les vents ont été plutôt doux, 7 à 10 noeuds du sud avec des vagues de 1 à 2 pied et puis en mer les vents sont passés à 15 à 20 noeuds avec des vagues arrières de 6 à 8 pieds et on a pris deux ris durant la nuit. Le Gulf Stream c'est comme une boîte de chocolats mélangés, on ne sait jamais sur quoi on va tomber et du coup, nous avons eu un parcours plus difficile qu'anticipé sans toutefois être trop hasardeux.

Magnolia a pris l'initiative de faire un rapport à toutes les heures de sorte que nous étions en contact visuel et radio avec les autres équipages. On y lisait la météo, les radars, les AIS, nos vitesses, nos cap compas, nos voilures, des petits rappels pour les drapeaux de quarantaine et on prenait des nouvelles de chacun. En toute franchise ce fut une très belle expérience.

Nous sommes arrivés à Fort Pierce à 10 h 30, ancrés devant le pont dans l'ICW, adieu eaux turquoises et limpides. Nous renouons avec les senteurs de la ville, ses bruits et son agitation. J'ai fait le rapport d'arrivée aux douanes et immigrations des É.-U. et ils nous donnent un numéro de pré-autorisation de 18 chiffres (rien de moins) et nous avons 24 heures pour aller physiquement à un poste douanier. Chose que nous avions oublié, ils nous demandent une taxe de 19 $ et nous devons avoir l'argent exact. Heureusement que Gigi de Pinnacle avait de la monnaie. On en a aussi profité pour demander notre permis de navigation (Cruising Permit). La CRV a démarré au quart de tour même après quelques mois d'inactivité. Bravo Honda!

Bon tout ça mais il est déjà 15 heures et nous n'avons pas mangé. Nous arrêtons au restaurant de la marina pour un bon repas et puis hop dodo, ça fait depuis vendredi matin qu'on a peu ou pas dormi en fait.







Conclusion


Un deuxième périple se termine aujourd'hui et bien qu'aussi palpitant que le premier, ce fut à tous points de vue un voyage très différent. Hormis Footloose, que nous avons retrouvé pour quelques jours, aucun autre bateau du voyage de 2012-2013 n'était au rendez-vous cette année. Il faut croire qu'il en va ainsi dans le monde des navigateurs et j'imagine que l'hiver prochain certains seront au rendez-vous alors que d'autres réaliseront d'autres rêves. 

Nous avons acquis beaucoup d'expérience et avons développé une belle assurance qui nous a permis d'aller par delà mers et marées en solo. Il a fallu dompter nos appréhensions et ne pas tomber dans la phobophobie. Nous sommes allés à la rencontre de d'autres équipages qui comme nous veulent faire les longs cours en petite flottille et outre le fait de rencontrer des gens formidables, cela nous a permis de voyager d'une autre façon, à notre rythme, sans contraintes autres que celles imposées par Dame Nature.  

À priori, la vie sur un voilier peut sembler idyllique mais il faut garder à l'esprit que c'est avant tout un mode de vie. Certes nos bateaux sont bien équipés et nous possédons tout pour notre bien-être; cependant, nous sommes loin du confort accessoirisé de nos maisons. La lenteur d'exécution des tâches les plus simples peuvent devenir ardues pour quiconque n'y est pas préparé. Néanmoins, dans notre cas, nous prenons cela avec un grain de sel et nous reviendrons passer nos hivers sur le voilier tant et aussi longtemps que nous aurons la santé pour le faire. C'est la dolce vita!

C'est donc une aventure inédite qui s'est déroulée, un nouveau roman qui s'est écrit avec des acteurs attachants et audacieux dans un scénario accrocheur et c'est à regret que nous en tournons la dernière page. Je vous ai noirci des pages truffées de palabres, d'histoires, d'images et de saveurs bahaméennes qui je l'espère auront su mettre un baume sur la froidure de l'hiver et aussi je caresse l'espoir qu'à travers mes récits vous ayez découvert un peuple souriant dans un coin de paradis où il fait bon vivre. 

Voilà, en terminant je voudrais vous exprimer ma gratitude pour m'avoir suivie tout au long de cette année voire depuis le début de notre aventure. Votre présence m'a soutenue, vos commentaires m'ont nourrie, votre assiduité a fait danser mes doigts sur le clavier même par certains jours où je pensais n'avoir pas grand chose à raconter.

Au revoir et bons vents!






















dimanche 23 mars 2014

Le 20 mars 2014 de Treasure Cay à Spanish Cay

Le 20 mars 2014 de Treasure Cay à Spanish Cay

Nous quittons Treasure Cay assez tôt car nous irons rejoindre Pinnacle à Green Turtle Cay puis de là vers Spanish Cay pour à nouveau rejoindre d'autres bateaux. Sur la route que nous empruntons pur aller à Green Turtle Cay, les fonds sont peu profonds et il est recommandé de contourner Whale Cay par l'océan Atlantique pour rentrer à nouveau sur la mer d'Abaco. Les conditions de navigation changent du tout au tout lorsque nous quittons le banc pour aller en mer. 

Nous jetons l'ancre à Green Turtle et nous restons à bord car les autres bateaux sont en route et nous allons leur emboîter le pas dès que nous les verrons. Notre flotte sera composée de Magnolia, Eleanor Q, Sagwa, Pinnacle et Compass Class. Petit apéro sur le Eleanor Q, nous discutons du plan de match et tout le monde rentre tôt, on a une longue traversée devant nous.

Conditions de navigation

Mer d'huile à Treasure Cay, nous avons de la vague de 2 à 3' sur la mer d'Abaco et nous une longue houle de 6 à 8' en océan. Navigation au moteur.

Distance totale de la journée : 30 miles marins (54 km)
Durée de navigation : de 8 h 17 à 11 h 15 jusqu'à Green Turtle Cay et de 13 h à 16 h pour arriver à Spanish Cay
Vents : légers de 5 à 8 noeuds du N, belle température de saison et quelques nuages.

Ancrage

Coordonnées GPS : 26 56.462, -77 32.087
Ancrés dans 12' d'eau fond de sable et herbe. Bonne tenue.

Le mot du Capitaine

En préparationour la traversée, on trace la route et les waypoints sur le GPS et sur la tablette. On enlève le moteur du dinghy et on l'arrime solidement sur sa base. On fait le tour pour s'assurer que nous avons assez de carburant, on vérifie les batteries, les cadrans, les feux de navigation, etc. On revoit la météo. On ferme toutes les écoutilles et les hublots. On vérifie que tout est bien rangé et que les compartiments sont bien fermés. On prépare à manger pour 24 heures. On prend une bonne nuit de repos et voilà c'est le départ...

19 mars 2014 Treasure Cay, Abacos

19 mars 2014 Treasure Cay, Abacos

Dernière journée à Treasure Cay, demain nous poursuivons inlassablement notre remontée, poussés par l'appel du nord. C'est demain aussi que nous laisserons Nauticus et son équipage Manon et Alain qui quant à eux ne rentrent pas tout de suite. 

Pour l'heure, nous profitons de nos derniers instants ici pour aller en balade et c'est fiers de nos rutilantes décapotables que nous nous dirigeons vers l'épave d'une barge pas très loin de l'entrée de Treasure Cay. Nous y découvrons un endroit paisible, une lame de sable qui n'est pas certaine de vouloir être une plage mais qui se découvre à marée basse nous permet d'y accoster.


Manon et moi partons en quête de dollars des sables ou biscuits de mer ou d'oursins morts pour égayer nos intérieurs et nous ratissons le fond pour y trouver ce que nous cherchons et bien davantage. Les petites bêtes sont presque toutes vivantes alors nous les remettons à l'eau après la séance de photos.





L'eau nous propose un vert absinthe, couleur que je n'avais encore jamais observée ici aux Bahamas.





L'après-midi se prolonge au bord de la piscine et nous terminons par un souper d'au-revoir avec Manon et Alain.

Conditions de navigation

Pas de navigation aujourd'hui. Belle température de saison.

Ancrage

Pas de changements

Le mot du Capitaine

Lorsqu'on accoste le dinghy à un quai, nous jetons une ancre à l'arrière pour éviter qu'il n'aille se placer sous le quai ou qu'il tourne. Si vous avez assez d'espace, pourquoi ne pas emporter deux ancres pour le dinghy. J'ai eu connaissance à quelques reprises que les dinghy se font couper le filin d'ancre par les hélice des moteurs de sorte que l'ancre reste au fond. Il n'est pas toujours possible d'aller la chercher au fond.

mercredi 19 mars 2014

18 mars 2014 Treasure Cay. Abacos


18 mars 2014 Treasure Cay, Abacos

Nous avons eu une nuit mouvementée, les vents se sont levés pour atteindre un beau 28 noeuds en matinée et de plus les vents ayant tourné, nous étions trop près d'un mur de ciment. On opta donc pour un déplacement et pour couronner le tout, il se met à pleuvoir, une bonne averse. C'est qui qui va relever l'ancre? C'est moi! Je n'y ai pas pensé sur le coup mais j'aurais bien pu me savonner et me laisser rincer par la pluie, ma douche aurait été prise.

Bref, tout le monde reste à bord de son bateau, les vents sont trop fort pour tenter une sortie en dinghy et ce n'est que vers 14 h que nous sentons enfin une accalmie. La petite laine est de rigueur aujourd'hui car il ne fait que 22°...

Nous partons à terre dès que nous le pouvons et nous y retrouvons d'autres rescapés qui comme nous avaient un peu envie de bouger. Belle promenade sur la plage et une bonne douche à l'eau chaude nous voilà tout requinqués. Cet après-midi nous avons organisé un cocktail au bar de la marina et tous les navigateurs Québécois y sont invités.  

Le groupe de Québécois

La voiturette de golf de luxe

Mon Dieu, il nous faut nos dépêcher à quitter, l'hiver s'en vient, ils ont mis les clôtures à neige!


La soirée se poursuit sur la plage avec un bon feu de joie et l'atmosphère y est détendue. Il y a pas mal de monde et nous y rencontrons des Californiens originaires de Montréal et qui ont bien reconnu notre accent et étaient tout contents de parler avec nous. 




Il est un peu tard, nous avons faim et nous rentrons au bateau mais en passant devant le dinghy du Isidore dont l'équipage prenait une douche avant de rentrer, il nous est venu à l'idée de lui jouer un bon tour. Nous avons été attacher son dinghy à un poteau de marina en plein milieu de l'eau. Nous étions avec Alain et Manon du Nauticus et étions cachés pour bien voir son étonnement. Trop drôle, c'était tordant! Bonne idée Alain. Nous rentrons au bateau en emportant avec nous une autre belle brochette de souvenirs. 

Conditions de navigation

Pas de navigation aujourd'hui. Température de 22°, averses en matinée. Vents de 20 à 25 noeuds du SO se calmant à moins de 5 noeuds en soirée. 

Ancrage

Nous avons déplacé le bateau légèrement plus au coeur du bassin de sorte que si nous glissons sur notre ancre nous n'allons pas percuter le mur de béton de cette jolie maison.

Le mot du Capitaine

Question de sécurité additionnelle, quand je vois des cellules orageuses se former en condition de grands vents, il est plus que probable que le vent augmentera en intensité au moment de l'orage. Je démarre le moteur et reste dehors pour pouvoir réagir au quart de tour au cas où nous chasserions. Nous en avons vu un chasser à notre arrivée et se prendre dans un corps mort, pas drôle du tout.




















mardi 18 mars 2014

17 mars 2014 de Man-O-War à Treasure Cay

Le 17 mars 2014 de Man-O-War à Treasure Cay

Nous avons décidé de quitter Man-O-War car il nous reste peut de jours avant le départ et nous avions vraiment envie de revoir Treasure Cay. C'est donc avec la marée haute à 8 h 35 en ce lundi que nous entamons notre parcours d'une quinzaine de miles marins de l'autre côté de la mer d'Abaco. La météo prévoit des vents de 15 noeuds du S alors nous sommes ravis de pouvoir sortir les voiles. Le paysage parsemé d'îlots nous fait penser au lac Champlain... mais avec des eaux turquoises.

Treasure Cay la magnifique! Le village se confond avec le complexe hôtelier 'Treasure Cay Beach Hotel & Marina situé sur un croissant de lune à 27 km au nord de Marsh Harbour. Sa plage, classée une des dix plus belles au monde au dire du magazine National Geographic Traveler, vous éblouit par sa beauté. Son sable grège si fin qu'on dirait de la farine, son eau translucide de toutes les teintes de bleus possibles et sa longue plage qui épouse le croissant de lune qu'est Treasure Cay vous laisse sans voix. Je me sens tellement privilégiée de vivre ce moment présent.





Conditions de navigation

La météo nous a joué un petit tour, nous avons eu des vents du SO de 20 noeuds avec rafale à 30. Nous avons dans un premier temps réduit la voilure pour carrément tout rentrer dans les deux derniers miles à parcourir.

Distance parcourue : 17, 1 miles marins (31 km)
Durée : 3 h 27 minutes au total dé-ancré / ré-ancré. Vitesse moyenne de 4,9 noeuds
Vent : Sud ouest à 20 noeuds avec rafale à 30 noeuds. Belle température, soleil et 26°.
Vagues : Environ 2' sur la mer d'Abaco.

Ancrage

Coordonnées GPS : 26 40.224, -77 16.972
Nous sommes ancrés dans le bassin, fond de sable, très bonne tenue dans 10' d'eau à marée descendante. Touée de 6 à marée haute avec 75' de chaîne.

Un clin d'oeil à l'histoire

En 1595, 17 galions espagnols ont coulé avec leurs trésors et on raconte que tous n'ont pas été retrouvés. (voir aussi mes chroniques de mars 2013)

Il faut attendre en 1783 avant de retrouver les traces des premiers fondateurs loyalistes venus s'établir sur la Carleton Point à Treasure Cay qui portait alors le nom de Lovel's Island.

Le mot du Capitaine

Nous sommes ancrés dans les eaux de la marina et pour la modique somme de 10 $ par nuit, nous avons droit à tous les services de la marina (douches, piscine, internet, plage etc). 

Il y a des corps morts, des quais et des espaces pour se mettre à l'ancre. Le bassin est très bien protégé des vents de toutes directions et la marina met à notre disposition un quai pour les dinghy.

16 mars 2014 de Hope Town à Man-O-War Cay Abacos


16 mars 2014 de Hope Town à Man-O-War Cay

C'est à 9 h 15 que nous quittons Hope Town et notre voyage nous fera traverser la mer d'Abaco. Nous arrivons à Man-O-War en ce beau dimanche matin et nous optons pour la portion est de l'île, plus tranquille. Plus tranquille que tranquille car aujourd'hui c'est dimanche et outre de rares touristes comme nous, le village et sa plage sont déserts. Rien - pas même le restaurant-bar sans alcool - n'est ouvert.

Cela ne nous empêche pas de nous promener et apprécier ce joli petit village propret avec des jardins fleuris, quelques bananiers croulant sous des régimes bien garnis et des cotonniers, sentinelles commémorant un passé douloureux.

Cotonnier

Cactus en fleurs

Petite ruelle donnant sur l'océan.

Sa plage désertée par les touristes et les habitants n'en est pas moins magnifique. Les maillots doivent être décents à ce que j'ai lu car les habitants sont prudes.


On y circule en voiturettes de golf et les plaques de rues sont à hauteur des yeux.


Oh, une buanderie à ciel ouvert! Non c'est en fait un musée :)





On sent bien l'omniprésence de la famille Albury - tout comme les Pinder de Spanish Wells - descendants des loyalistes ayant fui les États-Unis soit pour raisons religieuses ou par allégeance à la couronne Britannique.


Soirée pizza sur le Sagwa en compagnie de nos amis du Nauticus et dodo de bonne heure, demain nous repartons.

Conditions de navigation

Navigation avec vent arrière 10 noeuds du SE, nous ne sortons pas les voiles vu les faibles vents et la courte distance à parcourir.

Distance parcourue : 4,6 miles marins (8,25 km)
Durée : 1 h 42 minutes au total dé-ancré / ré-ancré, vitesse moyenne 2,7 noeuds
Vents : du SE à 10 noeuds, température de 24°
Vagues : < 1'

Ancrage

Coordonnées GPS : 26 35.399, -77 00.074
Nous sommes amarrés à un corps mort du côté est de l'île.

Un clin d'oeil à l'histoire

Man-O-War (qui signifie navire militaire en langue anglaise) est un petit village des Abacos comptant 300 habitants dont 70% de la population porte le nom de famille Albury, tous descendants du couple formé par Benjamin Albury et Eleanor Archer, issus des familles loyalistes qui avaient fui les Caroline.

Le mot du Capitaine

L'entrée dans les eaux de Man-O-War semble étroite et peu profonde mais à voir le bateau poste qui est entré ici lundi matin, je vous assure qu'il n'y a rien à craindre pour la sortie. Nous avons toute fois attendu la marée haute pour quitter.

Sur les cartes de Man-O-War on y montre que le côté ouest offre les corps morts alors que le côté est sert de port d'ancrage. Ceci n'est plus le cas, ce sont tous des corps morts (balle de mouillage) maintenant.

Internet n'est pas disponible dans le secteur est de l'île, pas moyen de prendre la météo autre que par le réseau des navigateurs.

13 au 15 mars 2014 hope Town, Elbow Cay Abacos

13 au 15 mars 2014 Hope Town

Journées sous le soleil de Hope Town, nous profitons de chaque instant dans ce petit coin de paradis. Les Canadiens commencent à remonter vers le nord et nous voyons de plus en plus de bateau arborant l'unifolié. Comme le monde de la voile est un petit monde, nous connaissons la plupart des bateaux ou nous connaissons quelqu'un qui connaît quelqu'un, vous voyez le genre.

Ceci prédispose à des rencontres festives et donne lieu à de bonnes discussions. Lors d'une de ces rencontres, nous avons levé nos verres à la santé de tous nos compatriotes qui ont reçu encore une fois une bonne bordée de neige.  Mais quel hiver que celui de cette année!

Voilà, c'est notre dernière soirée à Hope Town et rien de mieux que de partager un excellent repas de sushi entre amis sur le Nauticus.


Au lever le dimanche 16 mars, nous prenons ces dernières photos de Hope Town en quittant la lagune qui fut notre port d'attache durant dix jours et en se promettant d'y revenir l'an prochain.

Terrace du Capt'n Jack

Début de la lagune

Un dernier salut au phare 

Conditions de navigation

Pas de navigation du 12 au 15 mars. Température de saison : les journées sont belles et chaudes tandis que les nuits sont fraîches et que les fronts froids se succèdent à raison de deux par semaine. C'est le mois de mars dans les Abacos...

Ancrage

Pas de changement

Le mot du Capitaine

En bref, Hope Town offre tous les services pour les navigateurs. Il y a du diesel à 4,30 $ le gallon ou 1,15 $ le litre et l'eau se vend à 0,35 $ le gallon soit environ 0,09 $ le litre. Le service de cueillette des ordures se fait les lundi, mercredi et vendredi. Internet est disponible soit selon le forfait BTC, soit selon un forfait additionnel (qui est plus ou moins fiable selon les heures de la journée ) ou soit dans les bars et restaurants qui offrent le Wi-Fi gratuit pour la plupart. Les mouillages sont fiables et le coût est abordable.